Depuis le 1er janvier 2009, le Service régional de médiation pour l’énergie a imprimé ses spécificités et sa valeur ajoutée dans l'éventail de services d'aide aux consommateurs d'énergie. Au fil du temps, il est apparu que ce qui le caractérise probablement le plus, c’est son approche pluridisciplinaire. Le SRME a la chance en effet de pouvoir doubler ses compétences juridiques de toute l’expertise technique et économique offerte par les collaborateurs de la CWaPE au sein de laquelle il est logé. Cette expertise technique et économique, déjà bien utile pour appréhender toute la complexité des plaintes qui concernent les activités des acteurs et en particulier des gestionnaires de réseaux (pannes, problème de comptage…) qui relevaient déjà de ses compétences, sera essentielle pour traiter à l’avenir les plaintes et les questions relatives aux tarifs des gestionnaires de réseau de distribution, suite à l'attribution de la compétence tarifaire à la CWaPE depuis juillet 2014.

Le SRME constate tous les jours que l’important travail réalisé par les acteurs de terrain issus des CPAS ou des associations est essentiel pour répondre aux défaillances du marché. Il apprécie la collaboration qui s’est nouée avec ces acteurs. La collaboration avec le Service fédéral de Médiation pour l’Energie et le principe du guichet unique continue à montrer ses preuves.

Le monde judiciaire est aussi un maillon important dans la chaîne d’intervenants pouvant venir en aide aux consommateurs d’énergie. C’est le cas en particulier de la Justice de Paix, qui, depuis le 1er juillet 2014, est la juridiction exclusivement compétente pour toutes les demandes relatives au recouvrement d’une somme d’argent introduites par un fournisseur d’énergie et ce même pour un montant supérieur à 2.500,00 EUR.

En ce qui concerne l’évolution du nombre de plaintes transmises au SRME, l’année 2014 s’est avérée assez similaire à l’année 2013 sous réserve d’une augmentation du nombre de demandes d’indemnisation et de l’apparition de questions et de plaintes liées à la nouvelle compétence tarifaire. En pourcentage, l’augmentation du nombre de demandes d’indemnisation paraît importante mais elle n’est probablement que conjoncturelle.